Arunachala, la montagne sacrée.

Arunachala, la montagne sacrée.

samedi 31 mars 2007

De retour

Voilà, Hauteville est derrière moi depuis jeudi matin...
Je ne sais pas trop quoi dire, en fait.
Je pense beaucoup à Alain qui marche dans le Hoggar ; j'espère que le genou tient bon.
Prenez soin de vous, je vous embrasse tous et toutes.

P.S.: une parole de Swami Prajnanpad, entendue là-bas, sous le signe de laquelle ce séjour a été à certains égards placé : "le critère de l'action juste, c'est la paix intérieure".

lundi 19 mars 2007

Hauteville

Voilà, tout est prêt (sauf moi, en quelque sorte). Départ 10h42, arrivée à Valence TGV 14h46, puis car jusqu'à Beauchastel, arrivée 16h19, où m'attendra un taxi.
Les deux courtes heures de sommeil de cette nuit rajoutent une sorte d'ivresse pas désagréable à cette journée.
Retour le 29, 14h08 à Toulouse.
Rien d'extraordinaire à dire, si ce n'est que tout va pour le mieux.
Je vous embrasse tous

dimanche 18 mars 2007

Ce soir, sushis maison pour le premier vrai repas de Marion comme invitée solennelle dans mon nouveau "chez-moi". Un vrai festin, à vrai dire - ce n'est pas la Voie du Milieu, mais c'était un excès en conscience, pour ce qui me concerne (enfin j'ai essayé).
Ensuite, promenade dans Toulouse, glaces à la clé. Je dis bien glaceS, étant donné que Marion ne s'est pas contenté d'une mesquine coupe "Manhatan" (plus d'un, à ce stade, aurait calé), mais a également sauté sur le cornet à deux boules de la rue suivante - à peine trois minutes après que nous soyons sortis du café, le temps de la marche, quoi ! (elle va adorer que je raconte ça !)
Puis, de retour sous les toits, nous avons regardé avec émerveillement une interview d'Arnaud (d'où j'ai extrait la formule de Taisen Deshimaru, qui nous a bien fait rire) pendant presque deux heures je crois.
Marion repartie, c'était le moment de faire les préparatifs pour le prochain séjour à Hauteville : départ lundi matin après une nuit de travail... nous verrons bien dans quel état j'arriverai ! Préparatifs = repassage. Deux heures, donc, en compagnie de l'Ensemble Organum interprétant les Chants de l'église milanaise - une musique du temps de Saint Augustin... Autant dire que le temps s'est quasiment arrêté. J'en ai même oublié à deux reprises le thé que j'avais préparé, puis préparé à nouveau.
Et tout de suite, c'est une paisible gratitude que je ressens.
Bon dimanche à vous...

Taisen Deshimaru


Zen, grande sagesse.
Swamiji, petite sagesse.

samedi 17 mars 2007

Bhagwan Shree Rajneesh

Quand vous marchez dans l'herbe, sentez qu'elle vit.
Chaque brin d'herbe est aussi vivant que vous.
Ne l'oubliez jamais.

vendredi 16 mars 2007

Swami Vivekananda


La joie et la tristesse sont toutes deux des chaînes ; l'une est en or et l'autre est en fer, mais elles sont également faites pour nous enchaîner et nous empêcher de réaliser notre vraie nature.

Toute âme est en puissance divine. Notre but est de manifester le Divin qui est en nous, en contrôlant la nature extérieure et intérieure. Parvenons-y par le travail, par l'adoration, par la maîtrise de l'esprit ou par la philosophie, par l'une ou plusieurs de ces voies ou par toutes, et soyons libres. C'est là toute la religion. Les doctrines, les dogmes, les rites, les livres, les temples et les formes ne sont que des détails secondaires.

Chandra Swami






Le temps que tu perds à critiquer les autres et à parler sur leur compte pourrait être utilisé à corriger les défauts qui t'accablent et tu pourrais ainsi transformer ta vie.

jeudi 15 mars 2007

Bhagwan Shree Rajneesh


J'ai vu des fleurs dehors. Le matin, le soleil se lève, tout est beau, et vous, vous n'avez jamais été dehors, vous n'avez jamais vu de fleurs vous n'avez jamais vu le soleil du matin. Vous n'avez jamais vu le ciel ; vous ne savez pas ce qu'est la beauté. Vous vivez dans une prison close. Je veux vous en faire sortir. Je veux que vous sortiez pour regarder le ciel, pour contempler les fleurs. Comment puis-je faire ?
Vous ne savez pas ce qu'est une fleur. Si je vous parle de fleur, vous allez penser : "il est fou. Les fleurs n'existent pas". Si je vous parle du soleil levant, vous allez penser, "c'est un visionnaire. C'est un rêveur, un poète". Si je vous parle du ciel, vous allez rire. Vous allez rire, parce que, pour vous, le ciel n'existe pas. Il n'y a que des murs, des murs et encore des murs.
Alors que puis-je faire ? Il faut que j'invente quelque chose pour que vous compreniez, pour vous aider à sortir de votre prison. Alors, je dis que la maison est en train de brûler, je me mets à courir. La panique est contagieuse. Vous me suivez en courant, vous aussi, et vous arrivez dehors. Alors, vous comprenez que ce que j'ai dit n'est ni vrai ni faux. Ce n'était qu'un truc. Alors, vous voyez les fleurs, et vous me pardonnez.
C'est ainsi que Bouddha faisait. C'est ainsi que Mahavir faisait. Et Shiva le faisait aussi. Ainsi que Shankara. Nous leur pardonnons par la suite. Nous leur avons toujours pardonné, parce qu'une fois dehors, nous comprenons ce qu'ils ont voulu faire. Et nous comprenons aussi qu'il était inutile de discuter avec eux, parce que cela ne relève pas de la discussion.

mardi 13 mars 2007

Joindre l'utile à l'agréable


L'ordinateur est fonctionnel, mais le temps me manque pour m'occuper régulièrement du blog ; aujourd'hui grosse journée de travail, qui se prolonge ce soir en compagnie d'un magnifique double-corona de Punch (merci Olivier !), pour se donner du courage. Café voluptueux et Macallan cask strength 10 ans (58.5%vol.) pour les connaisseurs - hommage à Alain et Danièle pour ces deux cadeaux géniaux !

mercredi 7 mars 2007

Argh...

Mon ordinateur est en panne !
Mais il y a du nouveau : samedi, journée et soirée anniversaire en compagnie de Marion. Mémorable.
Et hier soir : surprise chez elle, Antoine et nos amis (Laurence et Clément, Marie-Eve et Yves, Nicolas et Laurence) sont venus fêter l'événement survenu le 03 mars 1975... C'est la première fois qu'on me fait ce coup-là ! Drôle d'impression... très agréable ! Le repas était plus que fameux, et le cigare final magnifique (un El Rey Del Mundo roulé en 2000, si si...).
Dès que l'ordinateur sera réparé, je détaillerai tout ça. Patience ! Je sais que vous êtes des milliers à attendre, courage, ça ne sera pas trop long.

lundi 5 mars 2007

vendredi 2 mars 2007

Platon


La réalité est à la fois multiple et une, et dans sa division elle est toujours rassemblée.

La simplicité véritable allie la bonté à la beauté.

La victoire sur soi est la plus grande des victoires.

Les yeux de l'esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.

Le Temps est l'image mobile de l'éternité.

Cela montre quel effort s’impose : d’ici-bas vers là-haut s’évader au plus vite. L’évasion, c’est de s’assimiler à Dieu dans la mesure du possible : or on s’assimile en devenant juste et saint dans la clarté de l’esprit.

Il n’y a rien qui soit ni un bien, ni un mal ; tandis qu’il existe deux choses, dont l’une est un bien, le savoir, et l’autre un mal, la sotte ignorance.

Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants,
Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,
Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne,
Alors c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie.

Monastère des Météores, Grèce

Sénèque




Je gouvernerai ma vie et mes pensées comme si le monde entier devait être le témoin de l'une et pouvait lire dans les autres.