Arunachala, la montagne sacrée.

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jeudi 15 mars 2007

Bhagwan Shree Rajneesh


J'ai vu des fleurs dehors. Le matin, le soleil se lève, tout est beau, et vous, vous n'avez jamais été dehors, vous n'avez jamais vu de fleurs vous n'avez jamais vu le soleil du matin. Vous n'avez jamais vu le ciel ; vous ne savez pas ce qu'est la beauté. Vous vivez dans une prison close. Je veux vous en faire sortir. Je veux que vous sortiez pour regarder le ciel, pour contempler les fleurs. Comment puis-je faire ?
Vous ne savez pas ce qu'est une fleur. Si je vous parle de fleur, vous allez penser : "il est fou. Les fleurs n'existent pas". Si je vous parle du soleil levant, vous allez penser, "c'est un visionnaire. C'est un rêveur, un poète". Si je vous parle du ciel, vous allez rire. Vous allez rire, parce que, pour vous, le ciel n'existe pas. Il n'y a que des murs, des murs et encore des murs.
Alors que puis-je faire ? Il faut que j'invente quelque chose pour que vous compreniez, pour vous aider à sortir de votre prison. Alors, je dis que la maison est en train de brûler, je me mets à courir. La panique est contagieuse. Vous me suivez en courant, vous aussi, et vous arrivez dehors. Alors, vous comprenez que ce que j'ai dit n'est ni vrai ni faux. Ce n'était qu'un truc. Alors, vous voyez les fleurs, et vous me pardonnez.
C'est ainsi que Bouddha faisait. C'est ainsi que Mahavir faisait. Et Shiva le faisait aussi. Ainsi que Shankara. Nous leur pardonnons par la suite. Nous leur avons toujours pardonné, parce qu'une fois dehors, nous comprenons ce qu'ils ont voulu faire. Et nous comprenons aussi qu'il était inutile de discuter avec eux, parce que cela ne relève pas de la discussion.

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