Arunachala, la montagne sacrée.

Arunachala, la montagne sacrée.

samedi 26 janvier 2008

vendredi 25 janvier 2008

jeudi 24 janvier 2008

Quelques formules entendues à En Calcat

"On veut tous comprendre pour accepter, alors qu'il faut accepter pour éventuellement comprendre" (Arnaud, cité par Alain ou Corinne)

"On n'a à accepter que ce qui s'est déjà passé : refuser est toujours absurde" (Corinne)

"Vous êtes la seule et unique autorité sur vous-même" (Douglas Harding, cité par Alain)

"Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter" (Proverbe chinois cité par Alain)

"On ne peut pas progresser sur le chemin qu'on aimerait avoir" (Alain)

"Chanter, c'est prier deux fois" (Saint Augustin, cité par frère Daniel)

dimanche 20 janvier 2008

En Calcat, ce matin

Une photo prise à la sortie de la messe :
vous pouvez apercevoir Frère Daniel juste à droite de l'Accueil.

lundi 14 janvier 2008

Jean Granier

On ne peut rien faire de grand, c’est-à-dire hausser son vouloir au-delà des buts élémentaires de la vie, sans se référer, au moins tacitement, à ce qui dépasse le réel et qui, mesuré à la toise du monde, paraît nécessairement illusoire.

La sagesse artiste, p. 90

samedi 12 janvier 2008

leçon n°1

Ce matin, je rentrais de l'hôtel à pieds, dans le froid humide de ce début de journée. Il était 7h et quart. Je n'avais quasiment pas fermé l'œil de la nuit, et me sentais un peu ivre de fatigue. Presque personne dans les rues, si ce n'est une femme tenant un parapluie sous une pluie invisible.
Je pensais à Arnaud, et m'installais dans ces pensées sur l'enseignement comme dans un lit douillet. Le souvenir de méditations en sa présence ne faisait qu'accroître cette sensation d'enveloppement lumineux et chaud. Finis le froid, l'humidité glaçante, le sommeil... Un paisible silence imprégnait tout, et je voyais Arnaud m'expliquer les formules de Swamiji sur la vigilance. J'acquiesçais intérieurement, approuvant solennellement l'importance capitale de cette pratique sur la voie.
Quand tout à coup une voiture, arrivant par derrière, klaxonna trois fois à ma hauteur : juste pour me surprendre, me faire peur. En fait, ça a bien marché. Je ne l'avais même pas entendue arriver.
Je n'en suis pas sûr parce que j'étais vraiment immergé, mais ne crois pas avoir beaucoup sursauté ; toutefois, j'ai sensiblement rentré les épaules, mon sang s'est glacé du bas vers le haut et j'ai lentement tourné la tête vers les occupants, tout en reprenant mes esprits difficilement. La voiture s'éloignait tandis qu'en moi je les remerciais avec mépris : "très drôle, z'avez qu'ça à foutre ?".
Puis immédiatement j'ai repensé à Arnaud... Alors je l'ai remercié de m'avoir donné cette leçon de vigilance. Pranam.

lundi 7 janvier 2008

dimanche 6 janvier 2008

Lee Lozowick

Certains d'entre vous pensent certainement qu'ils acceptent ce qui est parce qu'ils ne peuvent le nier, mais ils ne l'acceptent pas pour autant. Dans votre mental, vous dites : j'accepte ce qui est, oui, oui, oui, mais je ne veux pas que ce soit comme ça, je voudrais que ce soit autrement. Par exemple : je fais tel métier, je gagne tant d'argent et j'habite dans telle maison, c'est ce qui est et je l'accepte pleinement mais je n'aime pas ce travail, j'aimerais gagner plus d'argent, je n'aime pas cette maison, j'aimerais vivre ailleurs. Cela, c'est voir ce qui est mais ce n'est pas accepter. Je peux tenter de modifier la situation mais, pour l'instant, ici et maintenant, c'est ainsi. Un aspect de l'acceptation, c'est l'absence de plaintes, l'absence de jugements. Voyez par vous-mêmes : au fur et à mesure que nous vieillissons, des petites douleurs commencent à apparaître, le dos devient moins souple, on entend ou on voit moins bien. Souvent, tout cela est incontournable et nous pensons que, simplement parce que nous admettons qu'on ne peut rien y faire, nous acceptons. Extérieurement, nous disons: « Tout le monde vieillit, c'est comme ça » mais, en fait, nous sommes furieux, nous détestons ces handicaps, alors que l'acceptation de ce qui est, tel que c'est, sous-entend par définition l'équanimité. Cela ne veut pas dire qu'on ne puisse pas changer les choses mais que, les choses étant ce qu'elles sont, nous les acceptons et que, si elles changent pour le meilleur ou pour le pire, nous l'acceptons aussi. Il y a donc une distinction très importante entre percevoir ce qui est et accepter ce qui est.

Oui et alors ? p. 43

vendredi 4 janvier 2008

Arnaud


Si nous passons une soirée agréable entre amis mais identifiés et qu'on nous demande : ''Qu'as-tu fait ?" la vraie réponse est : "Juste me rapprocher de deux heures du moment de ma mort".

Cité par Eric Edelmann, dans Mangalam -
Un parcours auprès d'Arnaud Desjardins
, p. 268.

mercredi 2 janvier 2008