Arunachala, la montagne sacrée.

Arunachala, la montagne sacrée.

jeudi 26 juin 2008

En direct de Madagascar

Voici en exclusivité un reportage de mon ami Nicolas (lui écrit son prénom "Nicola", je n'ai jamais su pourquoi), parti à Madagascar depuis une semaine. Voilà 27 ans que nous nous connaissons, et je suis heureux qu'il soit heureux - d'autant que c'est l'amour qui l'a attiré sur cette immense île. Je lui ai bien sûr demandé l'autorisation de reproduire ici sa lettre.

Bonne lecture, ami(e)s de la Sangha !


Bon, internet ici c'est pas évident ... donc j'ai envoyé simplement ce mail à tout mon répertoire .... Désolé pour ceux que ça dérange ...

La nuit est vite tombée.
Nous sommes dimanche, les rues sont sombres après 18h.
La ville est trés calme aujourd'hui.
Lendemain de fête de la musique ou j'ai bu plus de THB qu'il n'en fallait pour rester raisonnable.
Mais je suis rentré seul malgré le succès rencontré hier soir dans les rues de Majunga. La THB serait-elle une potion magique où vous devenez irrésistible?
Combien de propositions lubriques, torrides et monnayable j'ai dû refuser ... quel succès!!
J'ai eu droit aux prix en détails suivant les prestations de services de mesdames , un vrai étalage du cahier des charges.
Je me souviens d'une proposition en détails, 40 minutes de massage, ensuite elle s'occupe de moi "en bas", puis l'amour, "mais la durée là ne dépend que de toi chéri chéri ..." qu'elle m'a dit.
Je ne vais pas vous parler du prix, vous risqueriez de prendre l'avion demain!
Allez ... 10 000 ar ... soit 4€!! ...
Qui est déjà sur internet pour chercher un vol???

Je plaisante, c'est un fléau ici, un gros défaut, une tache, ça me dégoûte ... Il faut rester prudent avec qui on boit des bière et on sort ici, les vieux porcs ne sont pas toujours si vieux.

Pour moi c'est un nouveau test, une nouvelle épreuve...
Mais j'avais encore toute ma tête pour réussir à semer Nadège et ne pas la laisser me suivre jusqu'à mon hôtel.

C'est l'hiver ici, il n'a pas plu depuis 2 mois et peu probable qu'il pleuve avant décembre. Un climat idéal pour moi et mon mal de dos.
Les bretons, et les Ch'tis se suicident vitent ici ...

Au pire de l'hiver le thermomètre osera pointer le bout de son nez sous les 20 degrés en plein milieu de la nuit.

Toujours personne dans un avion?

Après le pire printemps de ma pauvre petite existence d'occidental le soleil me fait du bien.

Il ne faut pas chercher à gagner de l'argent ici me répète-t-on tous les jours, on gagne une qualité de vie.
Un smicard gagne 30/40€ par mois, un ingénieur 300 .. tout est dit, réfléchissez ...

Je sors d'un restau de rue, trois bancs, un barbecue, des brochettes, des galettes de patates, une bière pour un peu moins de 2€.

Autant en Inde je sentais un fosset énorme entre l'orient et l'occident, autant ici, j'ai l'impression qu'il y a certains avantages de l'Inde (prix, joie de vivre, gens gentils, nature, climat ..) sans quelques de ses inconvénients (moins de maladies, moins de monde, ...) d'ailleurs Majunga ressemble à Pondichery.
Nous pauvres occidentaux corrompus et manipulés, dans notre bulle de paillettes dorées ornées d'artifices innombrables et futiles, buvant l'air des nos mœurs modernes et respirant les modes imposées, je me rends compte que nous sommes une petite minorité à vivre comme ça ... et on appelle cela le progrès.

Notre obsession pour la sécurité m'interroge.
Je peux traverser la ville à pieds à 22h ici sans soucis alors que je serais un peu plus tendu de fréquenter la gare du Nord à Paris ou de traverser la place Saint Pierre un soir de victoire du stade Toulousain, dans notre monde, la violence et l'épreuve de la provocation devient un rituel malin que j'essaye de comprendre ce soir.

Je n'ai pas vu de bus de CRS caché derrière un rue sombre le soir de la fête de la musique, attendant l'incident, le débordement pour lâcher les fauves sur la population. D'ailleurs les flics ne sont pas armés ici.
Et la représentation des armes est mal vue.
Il n'y a pas non plus de militaires armés de fusils mitrailleurs qui trainent dans les gares ou les lieux publics, faisant des rondes, soit- disant pour la sécurité de la population.

Majunga ressemble à Pondichery, quoi que Pondy est plus belle, mais Majunga est plus calme, plus douce, plus propre. J'échange 15 000 sourires par jours et je rends le bonjour à tous ceux qui me le donne, toujours avec le sourire.

J'ai atterri dans la capitale, Tana, rejoins Ancé, nous avons vite fui le froid et la pluie de cette fourmilière pour Majunga.
7 jours de vacances que je vous raconterai si vous voulez bien .. et si vous êtes sages ... et me voilà depuis 3 jours à chercher logement et travail ... j'ai trouvé je pense...
Des nouvelles bientôt, et je prendrai le temps de trier mes contacts...
Des bises
Veluma comme ils disent ici.

Nicola

Impact du changement climatique sur les fonctions vitales des micro-organismes

Le changement climatique n’aura pas seulement des conséquences sur les plantes et les animaux mais affectera aussi les micro-organismes, bactéries, champignons et autres populations microbiennes qui accomplissent une myriade de fonctions importantes pour la vie sur Terre. Les scientifiques ne sont pas entièrement certains de ce que seront ces effets, mais ils pourraient s’avérer significatifs et seront probablement néfastes, ont déclaré des chercheurs le 3 juin à Boston, lors d’une réunion de la Société Américaine de Microbiologie.


Les microbes accomplissent un nombre de fonctions cruciales au profit des écosystèmes à travers le monde. Or, la compréhension des effets du changement climatique sur eux n’en est qu’à ses débuts, a indiqué Kathleen Treseder, de l’Université de Californie, Irvine. Treseder a étudié l’effet de la hausse des températures et des champignons sur les réserves de carbone dans les forêts boréales de l’Alaska, une zone du globe qui connaît un réchauffement plus important que d’autres. Il y a une grande quantité de matériaux morts sous la couverture de neige. Il y a autant de carbone piégé dans le sol des écosystèmes du Nord qu’il y en a dans l’atmosphère. Une grande inconnue est ce qui se produira si ces environnements se réchauffent, ajoute Treseder.

Elle a commencé ses recherches en supposant qu’une augmentation des températures conduirait à une décomposition accrue par les champignons. Sachant qu’un sous-produit de la décomposition par les champignons est le dioxyde de carbone, l’augmentation des températures entraînerait la libération d’une plus grande quantité de dioxyde de carbone en provenance du sol. Treseder trouva en fait que l’augmentation des températures s’accompagnait de niveaux d’azote accrus dans le sol, et que l’azote tendait à abaisser les taux de décomposition fongique. L’azote amoindrissait ainsi l’activité et la diversité. Résultat final : la production d’une moindre quantité de dioxyde de carbone par les champignons à mesure de l’augmentation des températures dans les écosystèmes du Nord.

La hausse des températures a aussi des conséquences sur la couverture de neige et les glaciers. Cela peut être néfaste aux communautés de micro-organismes vivant en dessous de ceux-ci. Steven Schmidt, de l’Université du Colorado, et ses collègues ont étudié les diverses populations de micro-organismes qui y vivent. Avec le retrait des glaciers, les micro-organismes perdent leur habitat. Ils s’éteindront probablement avant que les chercheurs ne puissent les étudier et ne se fassent une meilleure idée de leurs contributions. Schmidt a aussi étudié l’activité microbienne sous la couverture de neige dans les forêts de conifères. L’augmentation des températures aurait là aussi, globalement, des conséquences négatives.

Alors que la hausse des températures pourrait réduire la production microbienne de dioxyde de carbone, les niveaux croissants de dioxyde de carbone dus à l’activité humaine pourraient causer des changements subtils mais importants dans la composition des populations microbiennes, déclare John Kelly, de l’Université Loyola, Chicago. Kelly étudie l’effet d’une quantité accrue de dioxyde de carbone sur les populations microbiennes présentes aussi bien sur les feuilles des arbres dans le Michigan du Nord que dans les feuilles se décomposant dans les rivières. Il a observé un changement dans certaines populations microbiennes. Ceci pourrait avoir un énorme impact sur la chaîne alimentaire dans la mesure où les microbes sont une source d’éléments nutritifs pour les petits animaux qui se nourrissent sur les feuilles.

Les micro-organismes se révèlent sensibles aux changements globaux. La seule chose sur laquelle une incertitude demeure est la manière dont ils réagiront, conclut Treseder.


Source : © Centre International de Recherche Scientifique

lundi 23 juin 2008

Malade

Hé oui, depuis vendredi matin, cloué au lit entre 38,5 et 39°C de fièvre. Peut-être le corps en avait-il marre de ces horaires à la n'importe quoi...? Ou peut-être autre chose...? Ou peut-être rien.
J'ai battu mon record de sommeil : 24 heures sur 26 (et sans médicaments, s'il vous plait). Qui dit mieux ?

Plus sérieusement, c'était comment...?

lundi 16 juin 2008

mardi 3 juin 2008

Leibniz, par Anthony Hare

Merci Madame Charbonnel !

lundi 2 juin 2008

Le magicien d'os

Des paléontologues américains de l'université de Caroline du Nord auraient découvert des tissus mous constitués de vaisseaux sanguins et peut-être même de cellules ostéocytes au coeur d'un fémur fossilisé de Tyrannosaurus rex vieux de 68 millions d'années. Les vaisseaux sont similaires à ceux récupérés dans des os d'autruche.
"Si nous parvenons à isoler des protéines, nous pourrons apprendre d'avantage sur la physiologie des dinosaures et peut-être sur certains aspects de leur biochimie", explique Mary Schweitzer, la responsable de l'équipe. L'hypothèse selon laquelle les oiseaux en seraient les descendants pourrait être alors confirmée. En effet, l'observation au microscope électronique à balayage des cellules sanguines prélevées permettrait d'affirmer qu'elles contiennent un noyau comme c'est le cas pour les oiseaux. En fait, s'ils parviennent à isoler des protéines dans ces tissus, les chercheurs pourraient en apprendre davantage sur la manière dont vivaient ces dinosaures carnivores. Le spécimen découvert en 2003 dans l'Etat du Montana aux Etats Unis était conservé au Museum of Rockies de Bozeman.

dimanche 1 juin 2008