Arunachala, la montagne sacrée.

Arunachala, la montagne sacrée.

vendredi 30 mai 2008

Proverbe juif

L'homme sage est celui qui trouve à s'instruire avec tous les hommes
L'homme fort, celui qui sait brider ses désirs
L'homme riche, celui qui se contente de son lot
L'homme honoré, celui qui honore les autres

jeudi 29 mai 2008

Véronique Desjardins

La forme, c'est votre destin, unique, avec ses méandres propres à votre histoire. Dieu ne demande pas des copies conformes, toutes figées dans le même moule. Pourquoi Dieu serait-il moins intelligent qu'un très bon psychologue ? Il n'y a que nos peurs, nos inhibitions qui peuvent nous le faire redouter. En fait, il nous donne très exactement ce dont nous avons besoin à chaque étape de notre cheminement pour passer à l'étape suivante.

Porte donnant sur la voie, p. 48.

mardi 27 mai 2008

dimanche 25 mai 2008

Hamilton envoie du lourd

Comme mon coach vénéré n'est pas là pour vous donner l'info, je m'y colle : le fougueux Lewis a remporté le Grand Prix de Monaco cet après-midi, après avoir tapé les rails et crevé un pneu. Malebranche disait : "quand je danse, je danse, et quand je dors, je dors" - Lewis peut dire sans complexe : "quand j'attaque, j'attaque".
Bravo Lewis (et n'oublie pas de me rendre mon peigne toi aussi).

Ravages de l'analphabétisme

Une supernova filmée pour la première fois dès son début

"Nous étions au bon endroit, au bon moment, avec les bons télescopes, et nous avons été spectateurs de l'Histoire." L'astronome américaine Alicia Soderberg peut remercier la chance qui lui a permis, le 9 janvier, de filmer pour la première fois une supernova, l'explosion finale d'une étoile massive, depuis son tout début. Comme ses collaborateurs et elle le rapportent dans la revue Nature du 22 mai, c'est par le plus grand des hasards que l'événement a pu être observé.
Les chercheurs avaient pointé les instruments du télescope spatial Swift (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Italie) sur la galaxie NGC 2770, située à quelque 90 millions d'années-lumière, dans la constellation du Lynx. Ils voulaient y étudier les restes d'une autre supernova lorsqu'une bouffée d'énergétiques rayons X envahit les images envoyées par Swift. L'événement dure une poignée de minutes. Un peu plus d'une heure après, Swift observe une contrepartie de l'événement, non plus dans le segment du spectre électromagnétique correspondant aux rayons X, mais dans les ultraviolets et la lumière visible. Comprenant la signification de ce qui était en train de se dérouler, Alicia Soderberg monte sur-le-champ une campagne internationale, incluant plusieurs instruments très performants comme le télescope spatial Hubble ou le grand télescope Keck-I, à Hawaï.Comme l'explique Peter Meszaros, qui dirige l'équipe Théorie de la mission Swift, l'un des enseignements les plus fascinants de ce phénomène cosmique ultraviolent est qu'une partie du matériau éjecté lors de l'explosion de l'étoile "a atteint des vitesses allant jusqu'à 70 % de la vitesse de la lumière", soit 210 000 km/s et bien plus que ce qui avait été observé jusqu'alors. Selon Alicia Soderberg, cet événement devrait devenir, pour les astronomes, "la pierre de Rosette des études sur les supernovae pour les années qui viennent".

Pierre Barthélémy

Article paru dans l'édition du Monde du 24.05.08.

samedi 24 mai 2008

Blagounette du petit matin

Trois moines Tibétains se sont retirés pour méditer dans une grotte.
Au bout de deux ans, un cheval sauvage entre dans la grotte et en ressort aussitôt.
Deux ans plus tard, le premier dit:
- Quel beau cheval blanc !!!
Quatre ans plus tard le second dit :
- D'abord il était pas blanc, il était gris.
Six ans plus tard, le troisième dit:
- Puisque vous faîtes que de vous engueuler, je me casse.

A méditer

Un internaute raconte :

"Il y a plusieurs années, quand je travaillais comme bénévole dans un hôpital, j'ai connu une petite fille qui s'appelait Lise, elle souffrait d'une sérieuse maladie rare. Le seul espoir qu'elle s'en sorte semblait être qu'elle reçoive une transfusion sanguine de son petit frère de 5 ans qui avait miraculeusement survécu à la même maladie et avait développé les anti-corps requis pour la combattre. Le médecin expliqua la situation au petit frère et lui demanda si il serait prêt à donner son sang à sa soeur. Je l'ai vu hésiter un instant avant de prendre une grande respiration et répondre : " Oui je vais le faire si c'est pour la sauver. " Au cours de la transfusion, il était étendu dans un lit au côté de sa soeur et il a souri, comme nous tous, quand il a vu sa soeur reprendre des couleurs. Puis il a pâli et son sourire s'est fané. Il a levé les yeux vers le médecin et lui a demandé d'une voix tremblante : " Est-ce que je vais commencer à mourir tout de suite ? " Étant jeune, le petit garçon avait mal compris le médecin ; il croyait qu'il devait donner à sa soeur tout son sang pour la sauver."

Veronese

jeudi 22 mai 2008

lundi 19 mai 2008

Jean Biès

L'homme sans signification ne peuple le silence de dérivatifs sonores et de saturnales langagières que parce que le silence lui fait peur, le met face à lui-même, face à un vide désespéré qui n'est qu'une contrefaçon de la vacuité spirituelle. Non seulement le silence rend aux mots leur brillance et leur prix, qu'une surconsommation leur a fait perdre, - tels les galets, replongés dans la mer, recouvrent tout leur éclat -, mais il permet de recharger nerveusement et psychiquement nos accumulateurs d'énergie. Tandis que la parole est toujours, - à l'exception du verbe poétique maîtrisé, sublimé, lointain écho humain de la Profération d'origine, - un produit de l'agitation mentale et de l'imagination passionnelle, le silence dispense des contradictions, des erreurs de jugement, des condamnations hâtives, évite les petites inexactitudes anodines, dont la somme fait le mensonge, les méchancetés insignifiantes qui finissent par rendre méchant, la dialectique raisonneuse, jamais à court d'arguments, toujours en quête de réponses dont elle récuse le droit à l'existence. (...) Le silence véritable est volontaire, conscient et momentané ; il est concentration, concertation des forces vives et cachées, économie, rassemblement ; il est propédeutique de l'intériorisation. Celui du langage prédispose à celui de l'esprit, le décante de l'inutile, - pensées, obsessions, affabulations, - en vue d'un retour à l'idéale vacuité dont relèvent les plus hauts messages. Râmana Maharshi soutenait le paradoxe suivant : "Le silence est éloquence ininterrompue. C'est l'émission vocale qui fait obstacle à l'autre voix... La Vérité est exposée par le silence". Enfin, comme la respiration, le silence est imitation de la nature de Dieu, conformité à cette nature ; non point le "Dieu oisif" auquel l'athéisme moderne reproche de ne pas répondre à l'appel humain, mais l'Être dont tout procède et qui ne procède de rien, pur réceptacle des semences du silence et des semences du son. - C'est pour ces différentes raisons que le silence mérite notre considération ; la meilleure preuve que nous puissions lui en témoigner est de le pratiquer nous-mêmes, soit dans les moments de répit que nous laissent nos occupations quotidiennes, soit un jour entier par semaine, à l'exemple de Gandhi.

Passeports pour des temps nouveaux, p. 96-97.

samedi 17 mai 2008

Romain Rolland

Nous ne choisissons point.
Notre destin choisit.
Et la sagesse est de nous montrer dignes de son choix,
quel qu'il soit.

Le Voyage intérieur



Koan belge

L'ennemi est con, il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui.

Platon

Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie.


La République.

vendredi 16 mai 2008

jeudi 15 mai 2008

Amen

Le mouvement du Soleil dans la Voie Lactée déclenche régulièrement un mouvement de comètes en direction du système solaire interne, la périodicité du phénomène coïncidant avec les extinctions de masse de la vie sur Terre. Tel est le résultat d’une étude menée par les scientifiques du Centre d’Astrobiologie de Cardiff (Royaume-Uni). Elle suggère ainsi l’existence d’un lien entre bombardement par les comètes et mouvement à travers la galaxie.

Les chercheurs ont construit un modèle informatique du mouvement de notre système solaire et trouvé qu’il « rebondissait » vers le haut et vers le bas à travers le plan de la galaxie. A mesure que l’on traverse la partie la plus dense du plan, les forces gravitationnelles des nuages de gaz et de poussière environnants délogent les comètes de leur trajectoire. Celles-ci plongent alors dans le système solaire, certaines d’entre elles entrant en collision avec la Terre.

L’équipe de chercheurs a trouvé que le système solaire traversait le plan galactique tous les 35 à 40 millions d’années. Les indications apportées par les cratères sur Terre suggèrent par ailleurs que celle-ci subit un plus grand nombre de collisions tous les 36 millions d’années approximativement. Il s’agit d’une remarquable correspondance entre ce qui est observé au sol et ce qui est attendu au niveau galactique, note le professeur William Napier, du Centre d’Astrobiologie de Cardiff.












Les périodes de bombardement par les comètes coïncident aussi avec les extinctions de masse, telle que celle des dinosaures, il y a 65 millions d’années. Notre position actuelle dans la galaxie suggère que nous sommes très proches d’une nouvelle période de ce genre.

L’effet de « rebond », cause possible de la disparition des dinosaures, pourrait aussi avoir aidé la vie à s’étendre. Les scientifiques suggèrent que l’impact aurait projeté des débris contenant des micro-organismes dans l’espace et à travers l’Univers.

Il s’agit d’un article important qui place l’interaction comète-vie sur une base ferme, et dévoile un mécanisme par lequel la vie est susceptible d’être dispersée à l’échelle galactique, déclare Chandra Wickramasinghe, directeur du Centre.


Source : © Centre International de Recherche Scientifique

mercredi 7 mai 2008

Lune à l'horizon

Avis à la Sangha

Voilà plusieurs mois que nous n'avons pas répété l'expérience du partage sur un thème : est-ce que cela vous dirait de nous donner rendez-vous mercredi prochain ?
Je propose comme sujet : Dieu.
Cela nous donne une semaine pour observer, interpréter, mûrir et manduquer ce que l'expérience nous enseigne.
A vos claviers ! Je vous embrasse tous.(Photo prise en février dernier dans une grotte d'Arunachala
où le Maharshi a médité plusieurs années)

samedi 3 mai 2008

Un poil de pub

Voilà bien longtemps que j'y pense,
et c'est aujourd'hui que j'agis - mieux vaut tard que jamais, paraît-il.
Je voulais seulement attirer votre attention sur le blog de Yannick :
un blog chou-chou, donc.
Un blog riche d'anecdotes vécues, d'analyses,
de beautés de toutes sortes,
bref, un blog qui me nourrit !
Merci Yannick pour tous ces partages,
qui sont autant de rappels et d'aides sur ma voie.

vendredi 2 mai 2008

jeudi 1 mai 2008

Le Mont Saint Michel a 1300 ans

Les premières populations d'Homo sapiens

Une équipe de chercheurs en génographie a publié la plus vaste étude à ce jour portant sur l’ADN mitochondrial des populations d’Afrique (mtADN). Plus de 600 génomes complets de mtADN, provenant de populations indigènes à travers le continent, ont été analysés. Des résultats surprenants ressortent concernant les débuts de l’histoire démographique des populations humaines, à une période précédant la sortie d’Afrique. Elles indiquent que les premières populations humaines étaient de petites populations isolées les unes des autres pendant des dizaines de milliers d’années.

MtADN, hérité par la lignée maternelle, a été utilisé pour découvrir l’âge de l‘Eve mitochondrial’ en 1987. Ce travail a depuis été étendu pour montrer de manière non équivoque que l’ancêtre femelle commun le plus récent de tout être humain vivant aujourd’hui était une femme africaine qui vivait il y a 200.000 ans. Les paléontologues procurent des informations corroboratives selon lesquelles notre espèce est originaire de ce continent, il y a de cela environ 200.000 ans.

Les migrations qui eurent lieu durant les 60.000 dernières années et conduisirent les hommes modernes à peupler le monde a été le premier champ d’attention de la recherche génétique anthropologique. Mais l’on sait peu sur l’histoire démographique de notre espèce lors des premiers 140.000 ans en Afrique. Tel est l’objet de la nouvelle étude.
Doron Behar, de la Rambam Medical Center, qui a dirigé l’étude, fait part de l’observation de forts témoignages en faveur de l’idée de fractionnements de l’ancienne population à compter d’il y a de cela 150.000 ans, entraînant l’émergence de populations séparées localisées en Afrique de l’Est et du Sud. Des données paléoclimatologiques suggèrent que l’Afrique de l’Est a subi une série de sécheresses massives entre moins 135.000 et moins 90.000 ans. Il est possible que ce changement climatique contribua aux fractionnements des populations.

Ce n’est qu’à compter d’il y a de cela 40.000 ans que ces populations séparées devinrent parties d’une seule population pan-africaine, finalement réunifiée au bout de 100.000 ans. Ce qui est surprenant, c'est la durée pendant laquelle les populations sont demeurées séparées, à savoir la moitié de toute notre histoire en tant qu’espèce.

Saharon Rosset, de l’IBM T.J. Watson Research Center, NY and Tel Aviv University, note que l’on observe une période d’expansion de la population débutant il y a 70.000 ans, qui aurait conduit à la sortie d’Afrique. La chronologie des événements coïncide avec le début de l’Age de pierre tardif en Afrique, un changement dans la culture matérielle que beaucoup d’archéologues considèrent comme marquant le début du comportement humain moderne, dont la pensée abstraite et le langage parlé complexe.

Les études précédentes ont montré que les populations humaines étaient relativement faibles avant l’Age de Pierre Tardif, réunissant peut-être même moins de 2.000 membres aux alentours de moins 70.000 ans. L’expansion qui suivit a conduit à l’occupation de nombreuses zones auparavant inhabitées, dont le monde au delà de l’Afrique.

L’étude exprime le pouvoir que recèle la génétique dans la connaissance des événements clés de l’histoire de notre espèce. De petits groupes de premiers humains, contraints de se disperser sous l’effet de conditions environnementales rudes, se réunifiant puis peuplant le monde. Une véritable épopée dramatique, écrite dans nos gènes, indique le Dr Spencer Wells, du National Geographic Explorer-in-Residence. Le paléontologue Meave Leakey, professeur à la Stony Brook University, se demande pour sa part qui aurait pu imaginer qu’à un moment aussi rapproché, il y a de cela 70.000 ans, des événements climatiques extrêmes entraînèrent une réduction de la population humaine à une quantité aussi faible d’individus, plaçant l’espèce à l’extrême bord de l’extinction.

Source : © Centre International de Recherche Scientifique