Arunachala, la montagne sacrée.

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mercredi 27 août 2008

Epicure





La maladie de l'âme est l'illimitation des désirs.

jeudi 21 août 2008

Osho

Soyez conscients que même lorsque vous faites une erreur, cela peut être aussi l'occasion de grandir. Lorsque vous réalisez que vous avez agi contre votre propre vérité et que vous avez fait des compromis avec ce que vous ressentez dans votre coeur, laissez vos larmes couler de la profondeur car elles peuvent vous transformer.

dimanche 17 août 2008

Osho

Vous ne pouvez être nul autre que celui que vous êtes.
Alors détendez vous.
L'existence a besoin de vous tels que vous êtes.

jeudi 26 juin 2008

En direct de Madagascar

Voici en exclusivité un reportage de mon ami Nicolas (lui écrit son prénom "Nicola", je n'ai jamais su pourquoi), parti à Madagascar depuis une semaine. Voilà 27 ans que nous nous connaissons, et je suis heureux qu'il soit heureux - d'autant que c'est l'amour qui l'a attiré sur cette immense île. Je lui ai bien sûr demandé l'autorisation de reproduire ici sa lettre.

Bonne lecture, ami(e)s de la Sangha !


Bon, internet ici c'est pas évident ... donc j'ai envoyé simplement ce mail à tout mon répertoire .... Désolé pour ceux que ça dérange ...

La nuit est vite tombée.
Nous sommes dimanche, les rues sont sombres après 18h.
La ville est trés calme aujourd'hui.
Lendemain de fête de la musique ou j'ai bu plus de THB qu'il n'en fallait pour rester raisonnable.
Mais je suis rentré seul malgré le succès rencontré hier soir dans les rues de Majunga. La THB serait-elle une potion magique où vous devenez irrésistible?
Combien de propositions lubriques, torrides et monnayable j'ai dû refuser ... quel succès!!
J'ai eu droit aux prix en détails suivant les prestations de services de mesdames , un vrai étalage du cahier des charges.
Je me souviens d'une proposition en détails, 40 minutes de massage, ensuite elle s'occupe de moi "en bas", puis l'amour, "mais la durée là ne dépend que de toi chéri chéri ..." qu'elle m'a dit.
Je ne vais pas vous parler du prix, vous risqueriez de prendre l'avion demain!
Allez ... 10 000 ar ... soit 4€!! ...
Qui est déjà sur internet pour chercher un vol???

Je plaisante, c'est un fléau ici, un gros défaut, une tache, ça me dégoûte ... Il faut rester prudent avec qui on boit des bière et on sort ici, les vieux porcs ne sont pas toujours si vieux.

Pour moi c'est un nouveau test, une nouvelle épreuve...
Mais j'avais encore toute ma tête pour réussir à semer Nadège et ne pas la laisser me suivre jusqu'à mon hôtel.

C'est l'hiver ici, il n'a pas plu depuis 2 mois et peu probable qu'il pleuve avant décembre. Un climat idéal pour moi et mon mal de dos.
Les bretons, et les Ch'tis se suicident vitent ici ...

Au pire de l'hiver le thermomètre osera pointer le bout de son nez sous les 20 degrés en plein milieu de la nuit.

Toujours personne dans un avion?

Après le pire printemps de ma pauvre petite existence d'occidental le soleil me fait du bien.

Il ne faut pas chercher à gagner de l'argent ici me répète-t-on tous les jours, on gagne une qualité de vie.
Un smicard gagne 30/40€ par mois, un ingénieur 300 .. tout est dit, réfléchissez ...

Je sors d'un restau de rue, trois bancs, un barbecue, des brochettes, des galettes de patates, une bière pour un peu moins de 2€.

Autant en Inde je sentais un fosset énorme entre l'orient et l'occident, autant ici, j'ai l'impression qu'il y a certains avantages de l'Inde (prix, joie de vivre, gens gentils, nature, climat ..) sans quelques de ses inconvénients (moins de maladies, moins de monde, ...) d'ailleurs Majunga ressemble à Pondichery.
Nous pauvres occidentaux corrompus et manipulés, dans notre bulle de paillettes dorées ornées d'artifices innombrables et futiles, buvant l'air des nos mœurs modernes et respirant les modes imposées, je me rends compte que nous sommes une petite minorité à vivre comme ça ... et on appelle cela le progrès.

Notre obsession pour la sécurité m'interroge.
Je peux traverser la ville à pieds à 22h ici sans soucis alors que je serais un peu plus tendu de fréquenter la gare du Nord à Paris ou de traverser la place Saint Pierre un soir de victoire du stade Toulousain, dans notre monde, la violence et l'épreuve de la provocation devient un rituel malin que j'essaye de comprendre ce soir.

Je n'ai pas vu de bus de CRS caché derrière un rue sombre le soir de la fête de la musique, attendant l'incident, le débordement pour lâcher les fauves sur la population. D'ailleurs les flics ne sont pas armés ici.
Et la représentation des armes est mal vue.
Il n'y a pas non plus de militaires armés de fusils mitrailleurs qui trainent dans les gares ou les lieux publics, faisant des rondes, soit- disant pour la sécurité de la population.

Majunga ressemble à Pondichery, quoi que Pondy est plus belle, mais Majunga est plus calme, plus douce, plus propre. J'échange 15 000 sourires par jours et je rends le bonjour à tous ceux qui me le donne, toujours avec le sourire.

J'ai atterri dans la capitale, Tana, rejoins Ancé, nous avons vite fui le froid et la pluie de cette fourmilière pour Majunga.
7 jours de vacances que je vous raconterai si vous voulez bien .. et si vous êtes sages ... et me voilà depuis 3 jours à chercher logement et travail ... j'ai trouvé je pense...
Des nouvelles bientôt, et je prendrai le temps de trier mes contacts...
Des bises
Veluma comme ils disent ici.

Nicola

samedi 24 mai 2008

A méditer

Un internaute raconte :

"Il y a plusieurs années, quand je travaillais comme bénévole dans un hôpital, j'ai connu une petite fille qui s'appelait Lise, elle souffrait d'une sérieuse maladie rare. Le seul espoir qu'elle s'en sorte semblait être qu'elle reçoive une transfusion sanguine de son petit frère de 5 ans qui avait miraculeusement survécu à la même maladie et avait développé les anti-corps requis pour la combattre. Le médecin expliqua la situation au petit frère et lui demanda si il serait prêt à donner son sang à sa soeur. Je l'ai vu hésiter un instant avant de prendre une grande respiration et répondre : " Oui je vais le faire si c'est pour la sauver. " Au cours de la transfusion, il était étendu dans un lit au côté de sa soeur et il a souri, comme nous tous, quand il a vu sa soeur reprendre des couleurs. Puis il a pâli et son sourire s'est fané. Il a levé les yeux vers le médecin et lui a demandé d'une voix tremblante : " Est-ce que je vais commencer à mourir tout de suite ? " Étant jeune, le petit garçon avait mal compris le médecin ; il croyait qu'il devait donner à sa soeur tout son sang pour la sauver."

mercredi 7 mai 2008

Avis à la Sangha

Voilà plusieurs mois que nous n'avons pas répété l'expérience du partage sur un thème : est-ce que cela vous dirait de nous donner rendez-vous mercredi prochain ?
Je propose comme sujet : Dieu.
Cela nous donne une semaine pour observer, interpréter, mûrir et manduquer ce que l'expérience nous enseigne.
A vos claviers ! Je vous embrasse tous.(Photo prise en février dernier dans une grotte d'Arunachala
où le Maharshi a médité plusieurs années)

samedi 3 mai 2008

Un poil de pub

Voilà bien longtemps que j'y pense,
et c'est aujourd'hui que j'agis - mieux vaut tard que jamais, paraît-il.
Je voulais seulement attirer votre attention sur le blog de Yannick :
un blog chou-chou, donc.
Un blog riche d'anecdotes vécues, d'analyses,
de beautés de toutes sortes,
bref, un blog qui me nourrit !
Merci Yannick pour tous ces partages,
qui sont autant de rappels et d'aides sur ma voie.

mercredi 5 mars 2008

Anniversaire

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Chandra Swami.
Bon anniversaire Swamiji !

mardi 26 février 2008

Chandra Swami

Ce qui, notamment, m'a frappé tout au long de ce séjour auprès de cet être divin, c'est son sens de l'humour. Il n'était pas rare, d'ailleurs, que je ne comprenne pas pourquoi c'était drôle, tellement c'était spirituel sans doute ; mais je riais quand même, de bonheur.
Swamiji fait des blagues à la moindre occasion, et il rit aux éclats comme un enfant.
Un jour, je faisais partie d'un petit groupe de 5 ou 6 personnes qui le suivaient alors qu'il faisait sa visite quotidienne de la future étable en chantier.
Tout à coup, il s'arrête face à une fenêtre en travaux, au milieu de laquelle était fixée une barre horizontale en acier. Il nous fait comprendre qu'il la juge penchée, et prend un disciple à témoin, qui ne sait pas trop quoi en penser. Il me fait alors signe d'approcher et me prend par les épaules fermement, me place devant lui, en face de la barre, et moi non plus je ne me prononce pas (pendant la méditation de l'après-midi, j'ai réalisé que ces gestes n'étaient évidemment pas anodins et qu'il se cachait là un enseignement précis me concernant). Il fait alors mesurer la hauteur de chaque extrémité de la barre par rapport à la fenêtre.
Là, j'étais vraiment à côté de lui, son visage à quelques centimètres de moi, et je l'observais, complètement fasciné. Et j'ai donc vu sa curiosité incroyable pendant qu'on prenait les mesures, et le moment précis où il a compris qu'il s'était trompé et que la barre était en fait tout à fait droite : j'ai vu son visage, ses yeux surtout, comprendre, vu de près sa surprise et ses longs éclats de rire consécutifs, comme si on lui avait fait la plus fine blague de toute sa vie. J'étais scié. Et je l'admirais. C'est lors de ce séjour que j'ai un peu mieux compris ce que le mot "vénération" veut dire.

Pour vous donner un autre exemple de l'humour de Swamiji, une autre anecdote. C'était lors d'un darshan, du type "Salle Ramdas" à Hauteville, sauf que ça ne dure qu'un quart d'heure, que ça se passe sur une terrasse, aux pieds des Himalayas, et que c'est Swamiji qui lance un sujet. Et en général, ça commence par une petite remarque destinée à nous faire rire. Je me souviens de l'une d'elles :

Dire : "Ceci est mon corps", prouve que je ne suis pas ce corps.
Dire : "Ceci est mon mental", prouve que je ne suis pas le mental.

Et Swamiji de rire aux éclats.
Moi, je n'en suis toujours pas revenu.

samedi 23 février 2008

Aum Sweet Aum

Hello la Sangha, les amis, et les autres.

De retour de l'Inde depuis hier midi, après 30 heures de voyage depuis Tiruvanamalai jusqu'à Toulouse. J'ai bien pensé à vous, à toute la Sangha en général, et à chacun individuellement. Le séjour s'est déroulé en deux étapes : 15 jours, d'abord, auprès de Chandra Swami, puis une petite semaine à l'ashram de Ramana Maharshi, aux pieds d'Arunachala, à Tiruvanamalai. Les souvenirs se bousculent, je ne sais pas trop par où commencer ! Je crois que je ferai des petits posts au fur et à mesure, agrémentés de photos - ça a canardé sec.
Juste un petit avant-goût rigolo, c'est mon humeur de ce matin.
La nuit de notre arrivée en avion à Dehli depuis Paris, plus de place dans le train pour rejoindre Dehradun, près de l'ashram de Chandra Swami. Après quelques péripéties que je vous conterai peut-être une autre fois, nous avons finalement pris un taxi pour faire le trajet. Sur la route, petite pause pipi et thé. Il est 5h du matin, l'endroit à ciel ouvert ruisselle de boue, de crasse et de choses non-identifiables ; ce qui ressemble à un comptoir n'a pas dû être lavé depuis sa construction, et les poules se baladent un peu partout. Les odeurs transportées par le vent, comme des gifles dans les narines : mazout, gaz, pipi-caca, encens, ordures, charogne, tout à la fois. En allant aux toilettes, le chauffeur parle quelques secondes à un type dans la "cuisine", pas séparée du reste. Je commande les trois thés, moitié en anglais, moitié dans le langage des signes, et vois le chauffeur repartir à la voiture. Il me fait comprendre de loin qu'il ne veut pas boire finalement, je ne comprends pas trop. J'attends, et il commence à démarrer la voiture, et à faire une manoeuvre. Je laisse tout en plan et remonte dans le taxi. Là-dessus, il nous raconte sa petite discussion avec le type de la cuisine :
"Je lui ai demandé s'il lavait par terre ou s'il faisait du thé. Il m'a répondu qu'il faisait du thé."

jeudi 24 janvier 2008

Quelques formules entendues à En Calcat

"On veut tous comprendre pour accepter, alors qu'il faut accepter pour éventuellement comprendre" (Arnaud, cité par Alain ou Corinne)

"On n'a à accepter que ce qui s'est déjà passé : refuser est toujours absurde" (Corinne)

"Vous êtes la seule et unique autorité sur vous-même" (Douglas Harding, cité par Alain)

"Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter" (Proverbe chinois cité par Alain)

"On ne peut pas progresser sur le chemin qu'on aimerait avoir" (Alain)

"Chanter, c'est prier deux fois" (Saint Augustin, cité par frère Daniel)

dimanche 20 janvier 2008

En Calcat, ce matin

Une photo prise à la sortie de la messe :
vous pouvez apercevoir Frère Daniel juste à droite de l'Accueil.

mercredi 2 janvier 2008

jeudi 22 novembre 2007

Bon séjour, coach

Très bientôt, notre coach part rejoindre Arnaud pour 15 jours.
Je serai avec toi en pensées et dans le coeur, coach.

C'est que je l'aime, mon coach.

lundi 19 novembre 2007

The soirée de la mort

Ce soir, les ami(e)s, c'est le début de la relecture rapide de ma thèse avant de l'envoyer pour correction. Envoi prévu demain ou après-demain.
Pour m'aider :
Vous, évidemment, qui êtes présents dans mon coeur ;
Un bon gros cigare, qui sera présent dans mes poumons, mon estomac et mon sang (beurk, faudrait pas, c'est mal) ;
Un grand cappuccino ;
Un petit armagnac, pour trinquer à la Sangha.
Vos suggestions sont évidemment les bienvenues...

vendredi 16 novembre 2007

Perdue de vue

Suite à la disparition subite et prolongée de Martine B., l'ami fish-fish m'a demandé de lancer cet avis de recherche solennel.
Martine, si tu es là, manifeste-toi.
fish-fish est inquiet.
Tout le monde est inquiet.
Et tu sais ce que cela peut donner quand tout le monde est inquiet.
Et nous Le sommes. Vraiment, vraiment.

mardi 23 octobre 2007

Confiance et Providence

La session est ouverte les amis.
Cette fois, petit essai : le partage n'est pas limité à une soirée, mais à une semaine.

mercredi 10 octobre 2007

Comment s'aguerrir sans s'endurcir ?

Hello la Sangha.
La session est ouverte, vos commentaires sont les bienvenus.


mardi 2 octobre 2007

Avis à la Sangha

L'ami fish-fish a proposé l'organisation d'un débat de temps en temps sur le blog.
Il me semble que la meilleure formule serait de prévoir un sujet à l'avance pour favoriser la manducation et éviter les "réactions" ; le jour du débat, je pourrais faire un post dans lequel chacun proposerait, dans la rubrique "commentaires", un petit texte qui synthétise l'essentiel de ce qu'il veut partager. Ensuite, si c'est nécessaire, le débat pourrait continuer en direct.
Enfin, ça serait peut-être bien de faire une synthèse de tout cela pour pacifier le mental.
Qu'en pensez-vous ? Je n'ai aucune expérience dans ce domaine, aussi vos suggestions sont-elles particulièrement attendues...


J'ajoute que vous pouvez proposer dès à présent un sujet, un thème, une question. A la fin de la semaine, nous ferons notre choix et nous fixerons la date du débat !