Arunachala, la montagne sacrée.

Arunachala, la montagne sacrée.

vendredi 4 mai 2007

Les joies de l'hôtel

Alors en fait, tout le devant de l'hôtel est vitré, si bien que je peux voir tout ce qui se passe dehors. Et le soir quand tout le monde est rentré, j'éteins tout et je m'allonge, ou bien je lis, ou je reste assis, etc.. Là, j'étais assis. Et j'entends du bruit vers la porte d'entrée, vitrée, et que vois-je ? un type en train de faire pipi dessus, tranquilou. Je précise : pas par terre devant la vitre, mais bien dessus, et à bonne hauteur - si je puis me permettre ce détail.
Bon alors évidemment, à raconter, c'est pas l'anecdote de la mort qui tue, mais ce qui m'intrigue le plus, et c'est la question que je me suis posée tout de suite, c'est : "pourquoi sur la vitre ?" (alors qu'il y a plein de murs tout autour qu'on a construits exprès)
Mystère existentiel que je me suis empressé de confier à l'artiste, qui n'a sans doute pas jugé pertinente (viveka oblige) cette question abyssale, puisqu'il est parti sans dire un mot.
Non pas qu'il n'ait rien dit - j'ai cru entendre un "OM", mais j'ai un doute.

4 commentaires:

Stéphane a dit…

L'anecdote et le style sont vraiment drôles !!!
merci !

Vincent a dit…

Merci Stéphane ! Figure-toi qu'hier soir, j'ai vu un type passer dans la rue et faire la même chose, mais en marchant ! Je raconte ça à Marion, qui me demande, après un temps de réflexion : "mais... on fait comment, ça ?"

Stéphane a dit…

J'avoue ne pas bien concevoir l'"affaire" non plus...

Vincent a dit…

C'est aussi simple que tu peux l'imaginer - l'essentiel étant de ne pas avoir peur pour son pantalon.