Arunachala, la montagne sacrée.

Arunachala, la montagne sacrée.

mercredi 27 février 2008

La vie

Je respire.

Lorsque j'inspire, si j'y suis attentif, je ressens une énergie parcourir mes membres, les régénérer une fois encore, nourrir la vie en moi. Lorsque j'expire, je peux ressentir émanant de moi comme une bénédiction, un don subtil d'amour pour ce que j'ai reçu un instant auparavant, et qui va nourrir la vie autour de moi.

Entre les deux, un moment étrange, avec et sans pensée. Mais le plus souvent, presque tout le temps en fait, je n'y suis pas attentif.


Serai-je en paix au moment où je remplirai d'air ces poumons pour une dernière fois ? Saurai-je rendre ce dernier souffle avec amour ?

4 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai le sentiment prégnant que la Présence est la fleur de Vie...
J'ai le sentiment de plus en plus fort du miracle de la Vie...
Il n'y a que Cela...
Quelle saveur étrange...

Anonyme a dit…

Ah...le dernier souffle... L'instant où le lâcher prise se fera enfin de manière naturelle, pour la paix enfin !
En attendant, que cette quête de paix nous fasse avancer vers le beau, le bien et le bon.
La vie est belle. Simplement.

Acouphene a dit…

Souffler, c'est jouer sa véritable inspiration...

Anonyme a dit…

Rendre avec amour:
là c'est un point douloureux, moi qui se bat pour garder la maîtrise, qui rêve depuis longtemps de cet instant comme d'un moment de pleine conscience. Et là: avec amour.
Foin des idéaux, être simplement, simplicité. je ne sais comment dire combien cette dernière phrase me touche.
Merci Vincent
Anne C