Arunachala, la montagne sacrée.

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jeudi 15 mai 2008

Amen

Le mouvement du Soleil dans la Voie Lactée déclenche régulièrement un mouvement de comètes en direction du système solaire interne, la périodicité du phénomène coïncidant avec les extinctions de masse de la vie sur Terre. Tel est le résultat d’une étude menée par les scientifiques du Centre d’Astrobiologie de Cardiff (Royaume-Uni). Elle suggère ainsi l’existence d’un lien entre bombardement par les comètes et mouvement à travers la galaxie.

Les chercheurs ont construit un modèle informatique du mouvement de notre système solaire et trouvé qu’il « rebondissait » vers le haut et vers le bas à travers le plan de la galaxie. A mesure que l’on traverse la partie la plus dense du plan, les forces gravitationnelles des nuages de gaz et de poussière environnants délogent les comètes de leur trajectoire. Celles-ci plongent alors dans le système solaire, certaines d’entre elles entrant en collision avec la Terre.

L’équipe de chercheurs a trouvé que le système solaire traversait le plan galactique tous les 35 à 40 millions d’années. Les indications apportées par les cratères sur Terre suggèrent par ailleurs que celle-ci subit un plus grand nombre de collisions tous les 36 millions d’années approximativement. Il s’agit d’une remarquable correspondance entre ce qui est observé au sol et ce qui est attendu au niveau galactique, note le professeur William Napier, du Centre d’Astrobiologie de Cardiff.












Les périodes de bombardement par les comètes coïncident aussi avec les extinctions de masse, telle que celle des dinosaures, il y a 65 millions d’années. Notre position actuelle dans la galaxie suggère que nous sommes très proches d’une nouvelle période de ce genre.

L’effet de « rebond », cause possible de la disparition des dinosaures, pourrait aussi avoir aidé la vie à s’étendre. Les scientifiques suggèrent que l’impact aurait projeté des débris contenant des micro-organismes dans l’espace et à travers l’Univers.

Il s’agit d’un article important qui place l’interaction comète-vie sur une base ferme, et dévoile un mécanisme par lequel la vie est susceptible d’être dispersée à l’échelle galactique, déclare Chandra Wickramasinghe, directeur du Centre.


Source : © Centre International de Recherche Scientifique

2 commentaires:

philippe a dit…

D'un mal peut sortir un bien.

Vincent a dit…

Oui. Et "les extrêmes se touchent".